Spécificités des tombes afares


Sur des monticules sableux, se dressent les weidal (ou wahidal) , tumuli funéraires solidement construits de pierres posées sans liant.

Lorsqu'une personne découvre un mort sur son chemin, ou lorsqu'il y a un décés dans la famille, le chef de clan doit être informé.
Lui seul décide s'il s'agit d'une mort violente ou d'une mort naturelle.

Il existe trois principales architectures tombales:


Sépulture d'un Afar mort par violence

Le corps est enterré jusqu'à la hauteur du bassin et le haut du corps est pris dans le dôme de pierre.

Lorsque le 'meurtrier' ou un membre de son clan a été à son tour tué par un membre du clan du défunt, une pierre est déposé au sommet de sa tombe. Elle se remarque parfaitement, elle est plus longue et érigée vers le ciel. On sait alors que le mort a été vengé. Parfois on voit plusieurs pierres ainsi déposées: il y a eu plusieurs 'vengeances'.

Avec ce système 'donnant-donnant', on peut imaginer jusqu'où cela peut mener!


Sépulture d'un afar décédé d'une mort 'naturelle'

Dernière demeure d'un Afar


Dernière demeure d'une Afare

Le corps est enterré à 2m de profondeur, position allongée, recouvert de terre puis en surface des pierres sont déposées.

S'il s'agit d'un homme, une pierre à chaque extrémité de la tombe, pour une femme, une troisième pierre est déposée au centre.


Sépulture d'un notable

Le mort est enterré au centre d'un cercle de pierre (jusqu'à 10m de circonférence). Son corps n'est pas recouvert de pierre


 

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